lundi 9 juillet 2012

Le mec de la tombe d'à côté, de Katarina Mazetti

Titre: Le mec de la tombe d'à côté
Auteur: Katarina Mazetti
Edition: Babel
Année: 1998
Nombre de pages: 254

Quatrième de couverture:

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'oeil de la stèle qu'il fleurit assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens de paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.
C'est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d'amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Mon avis:

C'est le deuxième livre que je lis de Katarina Mazetti, et j'aime toujours autant son écriture simple, sans prise de tête, et surtout son humour.
Ce qui m'a gêné avec cette histoire d'amour, c'est que je l'a trouve peu crédible. Elle va trop vite à mon goût, amis elle est tout de même belle (vous savez peut-être à quel point j'aime les romances). Les personnages sont attachants, et ils donnent chacun leur version de l'histoire, du moment qu'ils ont passé ensemble. Et c'est souvent contradictoire, comme quoi l'apparence est souvent trompeuse, et on ne voit généralement que ce qui nous plaît.
Les deux personnages vivent dans deux mondes complètement différents, mais ils vont tout de même d'attacher l'un a l'autre et faire des efforts pour rester ensemble. Ils vivent dans deux mondes différents, et pourtant habitent dans le même pays, à quelques kilomètres l'un de l'autre. Cette distance de culture m'impressionne, et je me dis que même si deux êtres vivent dans un même pays, dans un même ville, il peu y avoir un énorme fossé quant à la manière de vivre.
En bref, l'histoire est attachante et se lit vite. Un bon moment à passer!

Citations:

  • Méfiez-vous de moi!
Seule et déçu, je suis un femme dont la vie sentimentale n'est pas très orthodoxe, de toute évidence.Qui sait ce qui pourrait me passer par la tête à la prochaine lune?
  • J'aime les femmes dont l'apparence clame: "Regardez-moi, voyez ce que j'ai à offrir!" Je me sens presque flatté. Elles doivent avoir du rouge à lèvres brillant et de petites chaussures pointues avec de fines lanières, et remonter de préférence leurs seins sous votre nez. Rien à foutre si le rouge à lèvres s'étale, si la robe est trop serrée sur les bourrelets, si de fausses perles géantes se bousculent autour de leur cou - tout le monde ne peut pas avoir bon goût, c'est l'effort qui compte. Je tombe toujours un peu amoureux quand je vois une femme plus toute jeune qui a consacré une demi-journée à se pomponner pour qu'on la remarque, surtout si elle a des faux ongles, des cheveux cramés par les permanentes et des talons aiguilles casse-gueule. Ça me donne envie de la prendre dans mes bras, de la consoler et de lui faire des compliments.
  • Une vie solitaire, sans famille ni enfants - ça se ressent peut-être plus douloureusement quand on est agriculteur avec un certain nombre d'hectares de terre cultivable, plus de la forêt.
Pour qui est-ce qu'on la plante, cette forêt qui ne sera exploitable que trente ans plus tard? Pour qui est-ce qu'on met les champs en jachère pour accorder un répit à la terre et éviter qu'elle ne s'épuise à la longue?
  •  C'est la première fois que je me suis mis dans une colère noire et aveugle contre elle. J'avais envie de lui en coller une en plein sur sa figure coquille d’œuf pâle et faire gicler le sang du nez. Mais dans ma famille, c'est simple, on ne frappe pas les femmes. Pas parce qu'on est particulièrement chevaleresque, j'imagine, plutôt parce qu"on ne veut pas gâcher une main d’œuvre précieuse.

1 commentaire:

  1. J'avait commencer de le lire l'année dernière mais je n'ai pas réussit a le finir.
    Peut-être je retenterai sa lecture plus tard.

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