jeudi 13 septembre 2012

Je vous emmène, de Joyce Carol Oates

Titre: Je vous emmène
Auteur: Joyce Carol Oates
Edition: Le livre de Poche
Année: 2002
Nombre de pages: 350

Quatrième de couverture:

"En ce début des années soixante, nous n'étions pas encore des femmes mais des jeunes filles. Fait qui, sans ironie aucune, était considéré comme un avantage."
Ainsi commence cette chronique de la vie d'un campus américain à l'époque où le seul diplôme reconnu pour une demoiselle qui se respecte était une bague de fiançailles. Que se passe-t-il dans ce petit monde édulcoré quand une jeune femme s'éprend d'un étudiant noir alors que la ségrégation raciale bat son plein? Voilà le point de départ de ce tableau d'une Amérique avant la tempête, encore perdue dans ses rêves d'innocence. Bien plus qu'une réflexion critique sur une période souvent évoquée avec nostalgie, Je vous emmène retrace le parcours d'une jeune fille indépendante, à la fois vulnérable et rebelle. C'est dans l'écriture qu'elle trouvera son identité en dehors des modèles offerts.

Mon avis:

J'avoue que j'ai du mal à parler de ce livre. Pour être tout à fait honnête, je ne l'ai pas aimé, mais pas du tout.
Quand j'ai lu la quatrième de couverture, je pensais réellement qu'il allait être génial, j'avais vraiment hâte de le lire, car le sujet m'intéressait beaucoup. Mais je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire. Je n'ai pas aimé les personnages et même l'histoire au final était banale, sans grand intérêt. 

On ne connaît pas le nom du personnage principal, qui est une jeune fille. C'est une fille assez banale et transparente pour les autres. Elle essais de se faire la plus discrète possible. Elle est pauvre, va à l'université et tombe amoureuse d'une personne de couleur. Voilà les grandes lignes de ce livre.

C'est bien dommage car j'ai aimé le style de l'écrivain, il faudrait peut-être que j'essaie de lire un autre livre de cet auteur.

Citations:

  • J'étais boursière, je n'avais pour ainsi dire pas d'"argent de poche", comme on dit. Naturellement, je le savais avant de m'engager mais, tel un plongeur qui soupçonne que l'eau dans laquelle il s'apprête à plonger est glacée; et mortelle, mais qui y plonge malgré tout, j'avais fait abstraction de ce fait.
  • Car ceux que nous aimons avec passion, nous aimons aussi les trahir: tout ce qui peut nous relier à eux nous enivre.
 

1 commentaire:

  1. Tout comme toi, j'ai beaucoup de mal avec ce livre. Il est vraiment étrange...

    RépondreSupprimer